Nous sommes pressés de le prendre cet avion qui nous emmène à Bali. En effet, c’est là que nous retrouverons pour 10 jours Loute, Christophe, Arsène et Lilas.
Dès l’arrivée, l’aéroport flambant neuf nous rappelle que Bali est un haut lieu du tourisme de masse. C’est en particulier un endroit prisé des australiens en quête de vagues à surfer.
Nous nous dirigeons vers Sanur où nous attendent les Robert Frene dans la piscine de l’hôtel. Les enfants sont ravis et les adultes aussi. Nous sommes tout de suite comblés par l’accueil chaleureux et raffiné des balinais.
Sanur est une petite ville de bord de mer. Si la plage est jolie de loin avec ses bateaux colorés de pêcheurs et ses restaurants de plage, nous nous rendons compte très vite qu’elle est aussi très sale et ne donne pas très envie ni de se faire bronzer au soleil ni de se baigner. En revanche, la balade à l’ombre sur plusieurs kilomètres est très agréable. Il nous faut évidemment motiver les enfants qui ne rêvent que de piscine pour se rafraichir.
C’est à Sanur que nous prenons conscience de l’excellente cuisine indonésienne, variée, gouteuse et parfois aussi très épicée.
Notre deuxième étape est la ville d’Ubud, connue pour être le centre culturel et artistique de l’île. Il y a beaucoup de monde, beaucoup de circulation et il fait très chaud. Nous marchons sur les étroits trottoirs en essayant d’éviter les petites offrandes déposées devant à peu près chaque boutique. Pour sortir de la circulation, nous nous engageons dans le marché. Chacun y trouve son compte : sarong, fruits des plus exotiques, jolie robes pour les filles. Nous nous essayons à la pratique du marchandage, sport local très développé, avec plus ou moins de succès.
A Ubud, nous avons loué une villa à l’écart de la ville. Nous sommes dans la campagne, réveillés de bon matin par les chants des coqs, des oiseaux et des moines. Là encore, nous sommes choqués par la non gestion des déchets qui sont jetés partout, tout le temps et de façon anarchique. Ils sont brulés au lever du jour par les habitants. Le contraste est saisissant entre le raffinement de la culture balinaise et le désastre écologique duquel nous sommes témoins.
Nous ne quittons pas la ville sans assister au spectacle de danse traditionnelle legong, lui aussi tout en couleurs, raffinement et humour, à l’image des balinais.
Les photos sur le film sont beaucoup plus réussies que d’habitude, c’est grâce à Christophe, le photographe de l’équipe. Merci Christophe !