Notre périple continue sur la côte pacifique de l’île du Sud.
Comme prévu, le beau temps est de nouveau de la partie et c’est très agréable.
Notre première étape est sur la péninsule de Bank. C’est une péninsule circulaire, issue de la création de l’activité volcanique. Sa forme est tellement particulière que le capitaine Cook l’avait cartographiée comme une île lors de son passage en Nouvelle Zélande. Le paysage est absolument magnifique.
Nous vous arrêtons à Akaroa. C’est un village assez atypique car c’est un vestige de la seule tentative de colonisation de la Nouvelle Zélande par les Français. 140 compatriotes sont arrivés en 1840 avec l’intention de prendre possession de l’île du Sud. Mais les Anglais, qui avait déjà colonisé l’île du Nord, avaient pris les devants. Ces Français resteront sur place et seront naturalisés anglais en 1850. Aujourd’hui, il reste quelques traces de ce court passage, des noms de rue, un cimetière et quelques noms de boutiques et restaurants. Nous en profitons pour faire un peu de rando et du bateau pour aller à la rencontre des dauphins d’Hector, les plus petits dauphins du monde.
Nous descendons vers Dunedin où nous passons la soirée et une partie de la journée du lendemain avec les Bruno. Les soirées sont très fraiches et nous nous réchauffons autour du barbecue et du vin néozélandais. Ce dernier nous fait un moins bon effet que le vin argentin mais nous nous en accommodons tout de même assez bien.
Nous essayons d’aller sur la péninsule d’Otago pour voir les albatros mais il pleut, fait très froid et nous sommes dans un lourd brouillard. Nous allons au bout, observons tout de même quelques albatros en vol et rebroussons chemin jusqu’à Dunedin, près de la plage de Saint Knite. Et c’est un peu la magie de la Nouvelle Zélande, le soleil se apparait et nous passons la soirée sur cette magnifique plage de sable blanc seuls au monde.
Pour les enfants, le camping car en Nouvelle Zélande est une fin en soi. Alors, dès qu’il faut en descendre pour aller se promener, nous avons droit à des longues minutes de négociations ponctuées de : vous êtes les pires parents du monde, c’est quoi encore cette plage, on n’aime pas les albatros, etc, etc… Et puis, à chaque fois, nous avons droit, alors que nous voulons repartir au camping car pour continuer notre chemin à : déjà ?, vous êtes les pires parents du monde, pour une fois qu’on s’amuse, etc, etc….