Toujours ente nuages et éclaircis, nous partons en mini randonnée dans le parc naturel de l’ile. Au milieu de la végétation, nous entendons au loin les vagues du Pacifique.
A chaque village, son église en bois, parfois colorée, parfois à l’état brut. De petites mais aussi de grandes églises, comme celle jaune et violette de la ville de Castro. C’est aussi dans cette ville que nous pouvons le mieux voir les maisons colorées sur pilotis.
Sur l’ile de Quinchao, nous flânons de villages en villages, d’églises en églises et de plage en plage. Alors que nous déjeunons sur un rivage, aux abords d’une petite bourgade de quelques maisons dans un paysage de bout du monde, nous sommes intrigués par une maison abandonnée, comme posée sur la plage. Un habitant du village nous expliquera cette tradition qui consiste à déplacer sa maison. Celle-ci doit repartir sur l’ile voisine, par voie maritime. Alors que nous nous apprêtions à repartir, nous voyons à quelques mètres de la plage trois dauphins. Instant d’exception, rien que pour nous, loin de tout.
Le dernier jour, nous allons sur la côte pacifique de l’ile. Sans savoir à quoi nous attendre, à part des églises en bois bien sur, nous arrivons sur la très belle plage de Puñihuil. Elle est réputée pour ses pingouins de Magellan qui résident sur les ilots alentours. Nous ne faisons pas le tour en bateau pour les voir mais pouvons les observer de loin aux jumelles depuis les hauteurs des falaises.
Nous repartons de Chiloe, comme à l’aller, accompagnés par les lions de mer.
Nous avons prévu de passer deux jours près du volcan Osorno, à Puerto Varas. C’est seulement le soir de notre arrivée que nous verrons ce majestueux volcan et son cône parfait. Il pleut les deux jours suivants et la visibilité sur le volcan est nulle.
Notre périple sur le chili continental s’achève à Santiago. Nous renouons avec la chaleur. Quelques balades, une petite fête d’anniversaire pour les trois enfants et il est déjà l’heure pour Anaëlle de rentrer en France.
Il nous reste encore quelques heures avec une bonne connexion internet pour les coups de fil et la planification de la Polynésie. Nous sommes prêts pour notre dernière destination de l’Amérique du Sud, l’île de Pâques.
C’était des beaux dauphins ?
La chance.
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