Nous prenons le bus de bon matin (tout se fait souvent tôt le matin depuis que nous sommes au Pérou). Pour une raison que nous ignorons, enfin disons que sur les conseils d’un péruvien hyper gentil, nous décidons (Cécile) de ne pas prendre la compagnie de bus réputée mais « Julsa », une autre, moins chère et presque aussi bien (selon les bons conseils de notre ami péruvien). La réalité est évidemment toute autre. Le bus est en très mauvais état, avec des ceintures de sécurité trop grande et pas de climatisation. Sachant le nombre d’heures que nous allons passer dedans et les routes que nous avons emprunter, nous sommes à peine rassurés. Nous devrons également attendre que le bus se remplisse. il partira donc avec une heure de retard. Il semblerait que les horaires des billets varient en fonction du taux de remplissage…. Le voyage se passe malgré tout : les enfants réussissent à dormir malgré une température de 30 degrés dans cet espace fermé.
Les paysages sont très beaux, nous croisons des troupeaux de lamas, le tout sans jamais descendre au dessous de 4 000 mètres. Nous faisons une escale d’une durée non définie par le chauffeur dans la ville de Juliaca (ville presque entièrement en travaux, sans aucun charme apparent). Nous descendons comme tous les autres voyageurs pour nous rafraîchir un peu. Le chauffeur décide de repartir, sans prévenir personne. Il monte, démarre alors que nous sommes en train de monter dans le bus. Nous ne sommes pas sûrs que certains ne soient pas restés sur le bord de la route…. Pas cool.
Enfin, nous découvrons le fameux lac Titicaca, le lac navigable le plus haut du monde. Nous logeons dans la ville de Puno. Une fois de plus, cette ville n’a pas beaucoup de charme et attire surtout pour son port qui permet aux voyageurs de découvrir les îles du lac. Nous aurons cependant un contact très agréable avec la propriétaire de l’hôtel. Cette dernière partagera avec nous l’émotion liée aux attentats. Elle nous expliquera qu’elle ressent une solidarité liée à sa propre expérience du terrorisme dans les années 80-90 du sentier lumineux.
Très tôt le matin (mais il fait quand même jour, le soleil se lève vers 5h30), nous prenons le bateau direction les îles flottantes d’Uros. Elles sont fabriquées à partir de roseaux flottants. Cette technique fût inventée il y a plus de 500 par les indigènes pour fuir les incas (c’est à dire avant l’arrivée des espagnols). Les habitants vivent aujourd’hui en grande partie du tourisme. Tout est donc organisé pour nous recevoir dans un folklore bien orchestré. Il n’en reste pas moins que nos hôtes sont très accueillants et que l’expérience est hors du temps.
Nous nous dirigeons ensuite vers l’île de Taquile, à une heure de bateau. L’approche de l’île est sublime. Quelques 2000 personnes y vivent. il nous faut monter pour atteindre la place du village. A 4000 mètres d’altitude, comment dire, nous sommes un peu essoufflés… et nous nous faisons vitre dépasser par des habitants qui grimpent sans montrer le moindre signe de fatigue. Nos petits parisiens tiennent le choc.
La vue de la haut sur le lac est très impressionnante. Nous continuons notre journée à marcher et découvrir la vie des habitants de l’île.
Nous rentrons avec le sentiment d’avoir passé une journée hors du temps.
Prochaine et dernière étape : Cusco et le Machu Picchu 😉
Bravo pour tout ce que vous faite nous voyageant par vôtres intermédiaire bisous à tous tonton maurice
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