Après Paracas et la mer, direction Nazca et le désert.
Nazca est une ville et une région du Pérou dont la culture a florit entre 100 avant JC et 800 après JC.
Pendant cette période, le « Gens de Nazca » sont à l’origine des lignes de Nazca. Ils ont aussi construit le centre religieux de Cahuachi ainsi qu’un impressionnant système d’aqueducs, toujours en fonctionnement.
Les lignes de Nazca sont une centaine de géoglyphes, c’est à dire des lignes dessinées à même le sol dans le désert et représentant une forme géométrique ou une figure : colibri, singe, poisson, araignée, etc..
Ces dessins ne sont pas visibles depuis le sol et ne peuvent être appréciés que depuis un point de vue en hauteur ou en avion. Ils représentent probablement des offrandes faites aux dieux, qu’eux seuls pouvaient voir depuis le ciel. Ils ont traversé le temps grâce au climat extrêmement sec de la région.
Les tours en avion étant plutôt chers, nous avons choisi d’observer les lignes depuis différents sites d’observation en hauteur, soit de petits monticules naturels, soit de petites tourelles métalliques d’environ 10 m.
C’est assez impressionnant, certaines figures étant magnifiques et faisant plus de 200m de long. Quel ingéniosité pour réaliser ces oeuvres que leurs créateurs ne pouvaient même pas voir eux-mêmes.
Une des particularités des lignes de Nazca est qu’elles ont été oubliées par la population locales pendant des siècles avant d’être redécouvertes par une archéologue allemande : Maria Reich. Celle-ci a redécouvert les lignes vers 1941, simplement en se surélevant sur des échelles. Elle a littéralement consacré sa vie à recenser et cartographier ces lignes. Elle vivait seule et sans aucun confort dans une toute petite maison au milieu du désert. Celle-ci a maintenant été transformée en musée bien des années plus tard, lorsque le travail de Maria Reich a finalement été reconnu.
Ce fût aussi l’occasion de voir ‘en vrai’ des momies, vieilles de milliers d’année et exposées d’ailleurs sans précautions particulières. Grâce à la sécheresse du climat, ces momies restent très bien conservées. Elles sont positionnées en position fatale. On peut encore voir leur cheveux et même leurs tatouages.
Après cette partie culturelle, nous avons mis une touche de fun en allant faire un tour de buggy dans le désert. Ainsi, après une expédition d’environ une heure, nous nous sommes retrouvés dans de véritables dunes de sables. Ce fût l’occasion de se croire au Paris Dakar et de se faire un peu peur. On a aussi découvert le Sandboarding et toute la famille s’y est mis.