L’arrivée au Pérou est un petit dépaysement pour notre tribu. Nous nous étions habitués au vert des forêts et nous voilà dans une ambiance faite de roches et de sable.
Nous atterrissons à Lima. Les couleurs sont ocres et au loin, rien d’autres que des montagnes rocailleuses. La ville vit sous un épais nuage. Nous ne verrons le soleil que lorsqu’il se couchera et apparaitra avant de se noyer dans l’océan (10 minutes par jour).
Nous logeons à Miraflores, quartier « neuf » construit sur les hauteurs en bord de mer. On retrouve là une vie citadine. Nous décidons de ne rien faire d’autre que nous promener dans le quartier et son bord de mer. Le coin est assez agréable, de part sa situation géographique. Nous hésitons (enfin, Nicolas et Gaspard, toujours les mêmes) à nous lancer en deltaplane de la falaise qui surplombe l’océan. Finalement, il sera trop tard, plus de vent …. et quelques jours plus tard nous apprendrons qu’un de ces adeptes s’est écrasé (blessé seulement) sur la route en contrebas !
Notre deuxième étape est le village de Paracas. Quatre heures de bus avec un paysage de désert et d’océan. Nous sommes surpris. Nous n’étudions pas trop à l’avance ce que nous allons voir et n’avions pas anticipé que nous allions dans le désert.
De Paracas, nous allons aux Islas Ballestas. Nous y verrons des oiseaux par milliers, des manchots, des lions de mer, le tout dans un décor aux couleurs rouge, rose, marron, bleu. Les iles ne sont pas accessibles, pour préserver l’écosystème et tout se fait en bateau. Elles revêtent quand même, outre le tourisme, un aspect économique puisque plusieurs tonnes de « guano » (excréments d’oiseaux utilisés comme engrais) sont récupérés une fois tous les 7 ans.
Nous poursuivons par une visite du parc national de Paracas : le désert en bord de mer. Les paysages sont de toute beauté. Nous avons un coup de coeur pour la plage de sable rouge. L’endroit, dont nous ne visiterons q’une toute petite partie, n’invite cependant pas à la baignade. L’eau frôle les 14 degrés. Nous avions déjà fait un effort dans les Galapagos mais là, c’est trop pour nous. Et puis, il y a beaucoup de vent…
Un vent qui fait de cet endroit un lieu idéal pour les sports de voile. La tentation est trop forte pour Nicolas et le rendez-vous est pris pour un après-midi de kite, apprécié à sa juste valeur.
Nous avons vu des paysages magnifiques et côtoyé de très près la faune locale: des flamands roses en bord mer, des oiseaux, des dauphins… Pour être précis, nous avons vu un dauphin. Le détail est qu’il était sans vie, sur la plage ce qui nous vaudra cette jolie phrase de Gaspard : pour notre premier dauphin, c’est dommage, il est mort !`