Pour la seconde partie de notre visite des Galapagos, nous avons décidé de changer d’île et de nous diriger vers l’île la plus grande en superficie mais aussi beaucoup moins peuplée que Santa Cruz : Isabela.
La traversée se mérite : plus de deux heures et demie de bateau, avec beaucoup de houle. D’emblée, l’ambiance est donnée par le capitaine du bateau avec la distribution systématique à tout le monde de sacs en plastique. Armance et Nicolas n’y résisteront pas et en feront bon usage.
L’arrivée sur Isabela se révèle tout simplement incroyable. Avant même de mettre le pied sur le quai du port, nous découvrons des lions de mer, des pinguins, des pélicans, etc… C’est absolument magique ! Nous resterons un long moment à profiter du spectacle.
Une fois sur place, nous nous sommes tranquillement mis à visiter l’île à pied et en vélo. Les plages sont là aussi magnifiques et désertes. Les rencontres improbables continuent, avec par exemple des tortues géantes ou des flamants roses. Nous verrons aussi beaucoup d’iguanes marins, des crabes rouges et des pélicans. Nicolas et Gaspard iront même nager avec lion de mer dans les vagues du Pacifique.
Même simplement en marchant vers la plage, nous rencontrons des lions de mers qui dorment en plein milieu de notre chemin et nous interdisent le passage.
Armance aura à cette occasion la frayeur de sa vie. En s’approchant d’une lionne de mer, celle-ci s’est dressée sur ses pattes arrières et s’est avancé vers elle en grognant. La lionne de mer a probablement pris peur à notre arrivée et voulait protéger ses petits allongés un peu plus loin. Il nous a fallu beaucoup de temps pour réconforter notre petite aventurière.
Si l’aller en bateau avait été difficile, le retour en bateau de l’île d’Isabella sera épique. Tout d’abord, la houle était très très importante. Ensuite, le bateau est tombé en panne d’essence pendant le voyage. Pendant près d’une heure, nous sommes restés à l’arrêt et ballotés par les vagues. Plus des trois quarts des voyageurs ont vomis, et tous ceux situés à l’arrière du bateau (dont Cécile et Armance) étaient transis de froid car trempés par les vagues qui se brisaient sur le bateau. Au final, le voyage aura duré cinq heures avec une arrivée de nuit. C’est un euphémisme de dire que nous étions heureux de poser pied à terre.
Le lendemain, nous avions prévu une nouvelle excursion en bateau. Mais échaudés par notre expérience de la veille, nous avons finalement décidé d’aller à la plage et profiter d’une séance de canoé. Là encore, les paysages sont de toute beauté.
Ce fût l’occasion d’y rencontrer une autre famille française faisant un tour du monde. Avec leur trois enfants, ils ont prévu un itinéraire très proche du nôtre et nous devrions les recroiser dans le futur. Le diner que nous avons partagé aura permis aux parents d’échanger sur leurs expériences et aux enfants de jouer avec des copains français.
Bon, le grand regret de Cécile est de ne pas avoir réussi à voir des fous à pattes bleus (alors qu’il y en a partout… ) et les fonds marins (pour cause d’enfants…).
Nous sommes bien conscients d’y avoir vécu des moments d’exception.
ouahhh c’est drôle, le monde est petit, j’imagine que l’autre famille est la famille Bruno, avec leurs 3 petites filles ? c’est en tout cas par leur site, que j’ai eu vent de votre projet. Nous aussi sommes passés aux Galapagos avec nos 3 minots (dont un un malade aussi sur les eaux-calmes pour le coup), et nous aussi passons par le Bresil (nous y sommes d’ailleurs), Rio. Mais de ce que j’ai vu de votre parcours, on risque de se rater de quelques jours (si vous passez bien par Rio). Amusez vous bien!
Mathieu
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