Nous voici au Bélize, sur l’île d’Ambergis, dans le village de San pedro, réputée pour sa vie « trépidante », en comparaison à sa petite soeur, Caye Caulker (voir post suivant…).
Nous sommes loin de ce à quoi nous nous attendions (une île paradisiaque avec une petite ville balnéaire animée). En fait, il s’agit de trois rues parallèles sur lesquelles se croisent un incessant ballet de voitures de golf, moyen de transport privilégié. Quelques restaurants (très chers), quelques boutiques (très chères également) et voilà, le tour est joué. Lorsqu’on s’éloigne du village, c’est plutôt un panorama de désolation qui s’offre à nous. Enfin, il n’y a presque pas de plages pour se baigner.
En fait, tout l’attrait de l’ile n’est pas sur l’ile mais en mer, avec le joyau que représente la barrière de corail. Nager avec des tortues, raies et requins nourrice aura été le moment fort de notre séjour sur cette île. Les enfants ont assez incroyables, comme s’ils avaient fait cela toute leur vie. Ils ont ‘nagé’ avec masque, tuba et gilet de sauvetage pendant près de deux heures en pleine mer. Même plonger aux milieux des requins n’a pas poser de problèmes.
Nous avons retardé notre départ vers Caye Caulker de quelques heures pour « profiter » des festivités du jour de l’indépendance du Bélize. Après une attente longue et pénible à 35 degrés à l’ombre, nous avons assisté, un peu interloqué, à une longue parade de voitures de golf, chars et groupes de « danseurs » en tout genre. Le mot d’ordre est probablement que tout est permis à partir du moment où on danse et on supporte les décibels et la chaleur. Vous jugerez par vous même si la frontière du mauvais goût est parfois dépassée… En tout cas, ce qui est clair, c’est qu’ils ont le sens de fête ! Un grand moment que les enfants ont apprécié 😉
Nous sommes désormais à Caye Caulker et ravis du changement.